Où en est-on ?
popularité : 40%
Où en est-on ?
– Sur la surcompensation des heures de nuit ?
On aurait pu croire le problème définitivement réglé et pourtantà¢â‚¬Â¦De nombreux d’agents se plaignent régulièrement d’être floués sur ce sujet (heures payées ne correspondant pas aux heures effectuées). La faute à qui ? Le système de gestion des salaires est tellement bien fait qu’il n’a en effet pas été possible d’intégrer les 21h25 (la surcompensation n’intervenant que pour les agents prenant leur service à 21h30) dans les programmes du CIGAP. ABERRANT !!!
Résultat, tout est fait à la main par les RH au niveau local. Cela eut été trop simple de décaler la prise de service de 5 minutes. Et oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer !!!
Où en est-on ?
– Sur le paiement des sommes dues pour les brigades 21h25-5h40 et 23h36-6h00 ?
Il avait en effet été stipulé lors de la signature de l’accord local, que les 5 minutes dues aux 21h25 et les 9 minutes dues aux 23h36 seraient versées rapidement sous forme de rattrapage. Les 9 minutes correspondant au temps non payé de 5h51 à 6h puisque le calcul s’effectue par ¼ d’heure. Et pour la même raison, les 5 minutes des 21h25 correspondant au temps non payé à l’époque où la prise de service se faisait à 21h20.
La Poste noie peut-être le poisson en espérant nous faire croire que les rappels ont été versés sous forme de prime, mais les bulletins de salaire sont tellement difficiles à déchiffrer qu’il est facile de nous faire avaler des couleuvres !
Où en est-on ?
– Sur le paiement des heures de nuit pendant les congés maladie, les CA et autres absences ?
Là encore c’est tout et n’importe quoi ! Seule une partie des agents ont perçu un rappel (et encore personne ne l’a touché sur la période de référence).
C’est un foutoir indescriptible puisque même les personnes du BRH ne sont pas capables de « décoder » les bulletins de salaires.
Où en est-on ?
– Sur le paiement du complément bi-annuel ?
Encore une fois, lors du versement du dernier complément de septembre beaucoup de collègues ont vu la somme amputée de quelques dizaines d’euros (voir plus).
L’explication qui leur a été donnée ne vaut rien. En effet, il leur a été répondu que cela était du à leurs absences (congés maladie).
En conclusion
Il serait temps que La Poste prenne les problème à bras le corps, car au vu des faits récents, il semblerait bien que la devise du petit Nicolas « travailler plus pour gagner plus » ne prenne un autre sens à Paris Nord Gonesse. En effet, la CFDT s’interroge grandement sur l’utilité de convier des ROP et des RLP à un après-midi karting après un CODIR (comité de direction). Drà´le de façon de renforcer l’esprit d’équipe qui serait pourtant si nécessaire sur la PIC.
Nous aimerions mettre en garde par la même occasion certains encadrants qui à leur retour, ont cru bon, ce jour là , de faire des remontrances à des chefs d’équipe alors que ceux-ci avaient essayé, pendant que leur N+1 s’amusaient sur une piste de karting, de faire pour le mieux, comme ils pouvaient.
Pour la CFDT, tout cela commence à faire beaucoup et il n’est pas loin le moment où la goutte d’eau va faire déborder le vase !
Ajoutez à cela les cadences de travail en jour qui commencent à devenir intenables et le retour du TMPOST sur les TPF en nuit, je cite : « il faut aider le jour qui ne s’en sort plus ».
Pourquoi alors avoir dégraisser la nuit ??? Nous n’avons jamais été aussi peu nombreux (et ce n’est pas fini). Les encadrants et les agents quittent le navire dès qu’ils le peuvent.
La vitrine technologique est en train de devenir le CLEMENCEAU et, si ça continue, pourrait bien, à terme devenir le TITANIC !
Pour toutes ces raisons, la section locale CFDT va contacter prochainement les collègues des autres organisations syndicales afin d’agir le plus rapidement possible pour que tout cela cesse !!!
Nous vous invitons fortement à prendre contact avec nos militants locaux pour tous les problèmes auxquels vous pourriez être confrontés et à multiplier les requêtes auprès de la Direction pour tous les problèmes liés aux salaires !