L’action CFDT paye !

Si nous avons eu satisfaction sur le volet « pyramidage des classifications », générant un nombre de promotions en 1.3 historique, le refus de négocier des régimes de travail intégrant des repos de cycle en fin de semaine était, pour nous, d’une extrême gravité. Les cas de Bussy-St-Georges dans le 77 ; d’Ivry, Choisy, Sucy et Joinville dans le 94à¢â‚¬Â¦ont occasionné moults interventions de la CFDT pour obtenir le maintien de semaines de RTT ou de repos de cycle le samedi. Comme il ne peut être question de mettre en place des tournées sécables sur la fin de semaine, la CFDT a systématiquement proposé d’injecter des facteurs de cycle dans les organisations afin de satisfaire les demandes des agents.

La réponse vient de tomber :

Le principe du repos du samedi au moins une fois dans un cycle pourra être possible, pour autant que la démarche de négociation d’un accord ne soit pas entravée. Les DOTC ont donc pris leurs calculettes pour vérifier le coà »t de la revendication CFDT. Soit. Cela ne doit pas empêcher de répondre aux attentes fortes des agents : ça doit même permettre de revoir les « dossiers » (comme Bussy-St-Georges) qui n’ont pu avancer, pour que le personnel ne perde pas le bénéfice des promotions en 1.3, 2.1 et 2.2 !

L’action concrète paye, la cohérence aussi !

La CFDT n’a pas eu de positionnements à géométrie variable sur le dossier facteurs d’avenir. Nous avons partout agi de la même façon, en posant les mêmes revendications, en les adaptant à chaque réalité.

Si la CFDT a été écoutée et souvent entendue, c’est dà » à notre forte cohérence, à notre compétence sur le sujet et à notre volonté farouche de négocier pour aboutir à des accords garantissant les intérêts des personnels. Nous avons trouvé peu de partenaires parmi les organisations les plus représentatives, pour agir sur une logique de critique constructive.

Malgré les blocages idéologiques, des accords ont pourtant été signés avec la CGT (PPDC d’Emmerainville, 77), avec SUD (Brétigny-sur-Orge 91), et même FO bien que cette organisation ne sait plus trop où elle habite. Dans d’autres sites (93, 94), ce sont des militants SUD qui ont fait appel à la CFDT pour aider à négocier et à signer des accords, leur syndicat les en empêchant « démocratiquement », mais surtout « idéologiquement » ! Tout ça ne grandit pas l’image du syndicalisme à La Poste, confronté à des enjeux majeurs d’avenir.

Alors, le 23 octobre 2007, votez ! Car s’abstenir, c’est subir ! Faites avec la CFDT le pari de l’intelligence et des résultats concrets !