Le temps des promesses est fini !

jeudi 10 mai 2007
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Certains responsables syndicaux ont l’art et la manière de se manifester après la bataille ! Et pour faire bonne figure, ils arrivent la hotte remplie de promesses qu’ils sont les seuls à croire. Et la valse commence rythmée au son d’un karaoké endiablé : « le samedi sur deux , le volant de remplacement à hauteur de 30 %, des milliers de promotions, des revendications « fourre-tout »à¢â‚¬Â¦ »..Demain on rase gratis, après demain on a la gueule de bois ! N’oubliez jamais que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent et non ceux qui les font ! Mais l’attitude des autres syndicats n’est guère plus reluisante. Entre un syndicat (FO) qui signe les accords nationaux sur à¢â‚¬Ëœfacteur d’avenir », qui les rejette localement et un syndicat (SUD) qui accuse, stigmatise sans apporter de solutions, on est en droit de s’interroger sur leurs logiques ? Qui fait le jeu de qui ? En tout cas, avec eux, les facteurs ne sortiront jamais gagnantsà¢â‚¬Â¦mais bercés d’illusions !

Durant des mois, la CFDT s’est retrouvée seule à la table des négociations pour amener la direction de Paris 16 PDC à revoir sa copie sur le dossier « facteur d’avenir ». Nous avons obtenu que la notion de productivité soit écarté des négociations pour que l’emploi ne soit pas impacté.

La CFDT a travaillé seule sur des scéanarii alternatifs crédibles qui permettent de conserver le samedi dans les repos de cycle. Les « négo » sur le volet promotion ont permis de créer 8 postes de facteurs d’équipes de plus que le projet initial défendu par la direction ! Nous en revendiquons 8 de plus, comme nous l’avons obtenu seuls à Paris 17 à¢â‚¬Â¦.

L’action syndicale de la CFDT se veut responsable, cohérente et efficace. Quant à ceux, qui croient encore au père noà« l, au à¢â‚¬Ëœslammeur des travées’, aux « coucous » syndicaux, qu’ils se rassurent, une fois le spectacle fini nous ne les reverrons plus sur le devant de la scène. Le quotidien continuera et les réalités seront toutes autres !

Un tract d’un certain syndicat en date du 23 avril 2007 rappelait que le nombre de facteurs sur le bureau de Paris 16 était passé de 1100 en 1982 à 429 en juin 2006. Mais alors, s’agirait d’un mea culpa de ce syndicat qui scande haut et fort être depuis des années le syndicat majoritaire à la Poste ? Ses actions seraient-elles alors sans effets sur les décisions de la Poste ???

Leur constat sur leur propre action est malheureusement accablant ! Le syndicalisme de dénonciation a fait preuve de son absolu inefficacité, de son absence de propositions crédibles et a conduit dans une impasseà¢â‚¬Â¦.De plus, quand ce syndicat considère dans ce même tract qu’une participation des facteurs à hauteur de 75% sur le choix des scénarii est le fait d’une minorité, on est en droit de s’interroger sur ses conceptions démocratiques. La dictature du prolétariat chère à moins de 2% des français est minoritaire, leur grand soir n’est pas pour demain ! et c’est tant mieux pour la majoritéà¢â‚¬Â¦.

Conclusion :


il est aujourd’hui urgent de faire un sérieux bilan des actions syndicales « extrémistes ». La prestidigitation est un spectacle, le « slam des travées » un plaisir oratoire, seulement l’action syndicale ne se réduit pas à çela quand l’avenir des facteurs est en jeuà¢â‚¬Â¦ Le constat d’inefficacité de leur action fait par eux-même n’est pas celui de la CFDT. La CFDT a obtenu que l’emploi ne soit pas au cà…“ur du projet mais des créations de postes, des promotions ! L’action syndicale peut être efficace, utile, la CFDT le prouve ! Seulement tout le monde doit comprendre que les promesses, si elles sont plaisantes à entendre n’ont jamais fait avancer les choses ! Continuer à donner du crédit dans les élections au syndicalisme politique, c’est accepter d’en payer le prix, sans exonération !


Documents joints

Tract complet en PDF