L’applaudimètre : le thermométre de la Direction !

La décision unilatérale comme mode de négociation !

Dans la continuité des annonces faites sans négociation, lors de la plénière à laquelle nous avons refusé d’assister, la Direction annonce la structure des équipes en douze facteurs 1.2 ou 1.3, deux facteurs équipe en 2.1, un facteur rouleur en 1.2, et un facteur qualité en 2.2. Si le volant se trouve renforcé, c’est par le maintien d’un rouleur 1.2, soit douze agents pris sur la brigade de tri actuelle. La CFDT est totalement opposée à cette structure de l’équipe, car le volant professionnalisé disparaît en partie : le rouleur 1.2 fera le même travail que les 2.1, maisà¢â‚¬Â¦en 1.2 ! Une aberration complète, antinomique avec l’esprit de facteurs d’avenir que soutient la CFDT ! C’est même, pour un grand centre parisien, un grave danger car d’autres pourraient par la suite s’en inspirer !

Des excuses minables !

Le refus de discuter avec la CFDT est patent, alors que les premières négociations avaient permis de réinjecter quatre quartiers, et de sauvegarder le samedi sur deux sur un régime de travail ayant fait ses preuves dans le 1er arrondissement. La raison ? Le fait d’avoir été sifflés (par quelques-uns) dans certaines prises de paroles ? Le fait que les agents n’ont pas majoritairement voté lors de la consultation ? La Direction locale cherche toutes les excuses possibles pour avancer unilatéralement, en excluant la seule force de propositions crédibles, qui maîtrise parfaitement son sujet, qui sait ce qu’elle veut, surtout ce qu’elle ne veut pas ! Elle donne la prime à l’applaudimètre ? Soit. La CFDT en tirera toutes les conséquences, et prendra ses responsabilités, non pas pour le retrait du projet, mais pour des résultats concrets !

Soyons clairs : Maintenir le cap sur nos revendications !

La CFDT n’a pas besoin de thermomètre pour agir. Nous revendiquons clairement depuis le début :

– Un troisième 2.1 par équipe pour un vrai volant professionnalisé.
– Le maintien global des quartiers de distribution et de l’emploi.
– Le maintien des 6 jours RTT, quelque soit le régime de travail défini.
– Un régime de travail compatible avec la « santé au travail » et les aspirations du personnel.
– Le 3.2 pour les chefs d’équipe.

Quoiqu’il en soit, nous ne nous tromperons pas de combat. Nous agirons sur la base de notre projet revendicatif, pour que se rouvrent de véritables négociations ! Si la direction a pris notre volonté d’aboutir à des résultats pour de la « faiblesse », elle fait fausse route !