20 % !
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La Poste peut continuer à supprimer des emplois, à dégrader les conditions de travail, à augmenter la pression, à baisser le commissionnement. Elle peutà¢â‚¬Â¦ Mais elle peut aussi faire le choix de se mettre autour d’une table, et de repenser le réseau grand public par un prisme différent des économies d’échelle imposées nationalement de façon uniforme.
C’est la proposition de la CFDT, proposition soutenue largement par les agents comme le montrent les chiffres de suivi de la grève du 29 mars :
Plus de 20 % à Paris sur la ligne guichet avec plusieurs bureaux fermés (15% au global, commerciaux et encadrement compris), là où la CFDT a appelé à la mobilisation (3% au niveau national, mais seule la CGT avait déposé un préavis).
Revendications simples et atteignables
– La CFDT a avancé sur les salaires, même si on peut évidemment toujours mieux faire (les 100 euros que vous toucherez en juillet ne sont pas venus naturellement : ils sont le fruit d’une négociation et d’un engagement de la CFDT, pas des autres organisations syndicales).
– La CFDT avance sur les emplois, puisque suite à notre rencontre avec le Directeur Exécutif, des embauches externes ont été obtenues (35 sur le Nord et une dizaine sur le Sud). Largement insuffisant, mais c’est un début !
Il faut maintenant se réunir, La Poste et les syndicats, et remettre les choses à plat :
– Les DET ne sont pas des machines à tout faire, et surtout pas 60 heures par semaine pour un salaire de simple cadre ;
– L’encadrement de proximité n’est pas une variable d’ajustement ni un bouche-trou dans le bureau ;
– Les commerciaux ne sont pas des chiffres ambulants : ils ont une vie en dehors de La Banque Postale
– Et enfin les guichetiers et le back-office : ils n’en peuvent plus de panser au quotidien les plaies causées par des organisations impossibles à tenir ; ils n’en peuvent plus de voir tous les ans du moins dans leur conditions de travail.
LA MOBILISATION DU 29 MARS 2007 DEMONTRE UN PUISSANT RAS LE BOL, A TOUS LES NIVEAUX DU RGP. L’URGENCE, C’EST L’EMPLOI AFIN DE RENDRE LES CONDITIONS DE TRAVAIL SIMPLEMENT ACCEPTABLES
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