Non respect, Pressions, Stress, Souffrances. Ca ne doit plus durer

mercredi 14 mars 2007
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1 an après l’ouverture de la plate forme de concentration de Bièvre Seine, la rupture entre le personnel et l’encadrement du site est à son comble.

L’augmentation fulgurante de l’absentéisme (nombre de congés maladie) dans le centre, est révélatrice non seulement d’une charge de travail très importante mais surtout d’un climat détestable et de pressions qui sont exercées quotidiennement sur une majorité du personnel.
La Cfdt a saisi la DOTC, suite à une nouvelle affaire récente de fortes pressions sur un agent et est reçue par la Directrice de groupement ce jeudi 8 mars. La Cfdt va informer des récentes situations ainsi que des mesures que nous prendrons rapidement si le comportement de certains encadrants ne s’améliore pas. La Poste ne peut espérer plus longtemps réaliser ses objectifs de qualité, faire baisser l’absentéisme dans le centre sans modifier radicalement le management réalisé à Bièvre Seine.

Tous les Postiers doivent être respectés, ici comme ailleurs. Dès maintenant, la Cfdt portera à la connaissance de la DOTC toutes les situations de pressions et de harcèlement avérés et les défendra devant les instances ou les tribunaux si nécessaire.

La souffrance est telle que la santé de plusieurs de nos collègues de Bièvre Seine est en jeu, La Direction doit intervenir au plus vite et :

 Faire cesser toutes les pressions individuelles, les demandes d’explication injustifiées et toutes formes d’irrespect.
 Faire cesser le contenu des entretiens de reprises après maladie imposant aux agents de se justifier sur la maladie, domaine relevant du secret médical et dont seule, la médecine du travail peut-être habilitée.
 Permettre la prise en charge de toutes les demandes individuelles des agents par la mise en place de plages horaires dédiées exclusivement aux besoins RH.

La Cfdt informe le personnel :

Toute nouvelle situation doit être portée à la connaissance du CHS CT local via le cahier d’hygiène et sécurité et les représentants locaux (Jean-michel, Philippe ou Eddy pour la Cfdt), le Directeur du centre, les organisations syndicales départementale, le médecin du travail, les assistantes sociales et si nécessaire l’inspection du travail, le greffe du tribunal des prud’hommes.
Toute souffrance au travail ou liée au travail doit être portée à la connaissance d’un médecin ; il établira un diagnostic des faits confortant ou non une situation de harcèlement.