Collecte : Un samedi sur 3 pour tous !

Un peu d’histoire

Le 12 juillet 2005, la direction de Bercy PPDC annonce son souhait de modifier les horaires en fin de vacation des SPAM 1 relevage et salle. Pour les motifs suivants : restes réguliers sur l’IDF, départ chantier retour, heure de levée plus tardive des BAL.

Le 29 juillet 2005, après négociation lors d’une 2ème réunion, la CFDT obtenait le principe d’une compensation pour les volontaires qui intégreraient ces nouveaux horaires. La direction nous déclarait alors que désormais les nouveaux recrutés à la collecte le seraient en un samedi sur deux. La CFDT a exprimé son fort désaccord face à cette décision unilatérale. Puis, le 12 septembre 2005, la Direction valide au CHSCT sa nouvelle organisation, sur « la modification des horaires de la SPAM 1 ». En ayant soin d’une part de ne pas préciser par écrit que les nouveaux recrutés intégreraient le samedi sur deux et d’autre part sans faire voter sur ce sujet les élus du CHSCT (3 CFDT, 2 SUD).
Voilà pourquoi on se retrouve aujourd’hui à la collecte avec différents régimes de samedis travaillés et surtout avec une absence de texte de référence, puisqu’il n’y a eu aucun accord.

En 2006, les organisations syndicales de Paris Bercy PPDC ont demandé l’amélioration des conditions de travail à la collecte, ce à quoi la direction a répondu qu’elle ouvrirait des négociations sur ce sujet. Après une 1ère série de négociations où était évoquée une remise en cause possible du cycle des samedis, la direction annonce VERBALEMENT aux agents de la collecte du maintien du samedi sur trois pour ceux qui y sont. Tant mieux, la CFDT s’en féliciteà¢â‚¬Â¦Mais seuls les écrits restent !

Et maintenant : Un accord, sinon rien !

Les objectifs de la CFDT sont clairs et ont été énoncés en HMI et par tract :

1. Améliorer les conditions de travail : attribution des bouquets et attribution des véhicules
2. Le samedi sur trois pour tous les agents de la collecte.

Lorsque ces objectifs seront atteints, alors la CFDT vous consultera de nouveau lors des HMI. Les négociations continuent mais la volonté de la CFDT d’aboutir à un accord sur ces bases est sans faille !

Pourquoi un accord ?

Parce qu’un accord c’est un engagement écrit réciproque, issu d’une négociation réelle :
– qui oblige les signataires à respecter leurs engagements ;

– qui définit la réorganisation et les règles de mise en à…“uvre, sans surprises de dernière minute ;

– qui instaure une commission de suivi pour négocier toute évolution et pour résoudre tout dysfonctionnement.

Un accord, c’est donc tout bénef pour le personnel, beaucoup plus qu’une décision unilatérale de la direction !