UN RAS LE BOL QUI SE FAIT SENTIR !

lundi 18 novembre 2019
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Cela fait plusieurs mois, que la CFDT interpelle et alerte sur les points irritants liés à la mise en place de la réorganisation. Après 5 mois, on constate une recrudescence d’arrêts de maladie, de plus en plus d’agents en position spéciale et des quartiers vacants.

Aujourd’hui, il y a urgence ! La situation est catastrophique suite au gel des embauches et à la mise en place des mixtes imposées par la Poste. Les facteurs et les managers sont épuisés et de plus en plus démotivés.

L’incapacité des Dirigeants de la Poste à conduire les transformations de l’entreprise et à respecter leurs engagements n’est plus à démontrer. Or, la direction ne peut l’ignorer, dans une telle situation, ce sont les facteurs et leurs managers qui sont les piliers et qui en paient lourdement les conséquences.

Pour y faire face la direction doit impérativement revenir aux fondamentaux de l’accord intitulé « l’amélioration des conditions de travail des facteurs et de leurs managers ».

Dans l’immédiat cela, doit passer par la réinjection de moyens dans l’établissement :
La CFDT revendique :
▶ le comblement de tous les postes vacants par de l’emploi pérenne
▶ le réajustement de certains quartiers qui demeurent surchargés.
▶ la fin des emplois précaires sur des métiers de distribution avec la CDisation de tous les alternants afin de répondre à la souffrance du Personnel et au manque de moyens sur la PPDC.

La CFDT réaffirme qu’elle a émise une Alerte sur la dégradation des conditions de travail et interpellé le Président de la Poste sur un climat social délétère et une vraie souffrance.

En cohérence avec cette démarche nationale, notre syndicat décide de ne plus siéger dans les instances de concertation locale.

Avec les Postiers et les Postières , la CFDT attend des mesures concrètes permettant d’améliorer les conditions de travail et surtout redonner une confiance dans l’avenir de l’entreprise la Poste.