Ligne commerciale : Que de problèmes !

jeudi 24 novembre 2005
par  Christophe Dague
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Difficultés pour les titulaires de la VPP et promo Aco II.3

Sur certaines directions en Ile-de-France, les lauréats de la VPP ou promo ACO II.3 « gestionnaire de clientèle » sont confrontés à des problèmes inacceptables pour trouver un bureau. Et les réalités sont différentes selon que l’on se situe à Paris Sud, Paris Nord ou le Val-de-Marne. Certains chefs d’établissement donnent la priorité aux agents « sur place » pour occuper les nouveaux postes liés au projet Terrain (c’est une revendication CFDT, on s’en réjouit donc). Au contraire, d’autres ne veulent pas conserver leur actuel assistant commercial pourtant titulaire de la promo GC, pour des raisons somme toute assez floues. Comment en effet considérer qu’un agent qui vient juste de réussir sa VPP gestionnaire de clientèle n’est pas apte à exercer ce métier dans son bureau ? N’est-ce pas désavouer le service RH, le système des promotions et le jugement des jurys ?
On voit poindre les problèmes de ce nouveau système qui mélange maladroitement appel à candidature et VPP. Système que nous combattons puisqu’il remet en cause l’égalité et l’impartialité dans les résultats du concours.

Conseillers financiers / Conseillers clientèles : « J’vous en remets une couche ? Ne me remerciez pas, c’est un plaisir ! »

Mais où Christian Kozar veut-il en venir ? Le directeur du Réseau communique sans retenue de manière très négative sur la qualité de nos conseillers financiers (il en juge 50 % inaptes). Dans le même temps, il critique (fort justement) l’état lamentable de nos locaux pour en vanter ses rénovations, et reconnaît la difficulté pour notre ligne commerciale d’accueillir et de fidéliser les clients dans les conditions actuelles.

Ce n’est plus possible de continuer ainsi. La CFDT exige que des négociations soit ouvertes dès maintenant sur des objectifs négociés, atteignables et déterminés en fonction du potentiel de la clientèle, le respect des horaires de travail, des contreparties pour les cofis appelés à travailler en dehors des horaires habituels, la suppression des tâches administratives pour se consacrer entièrement au rendez-vous clientèle... Bref, des actions qui permettraient de remotiver, redynamiser, sans sombrer dans la répression qui masque un réel déficit de management !

Loin de desservir les intérêts de La Poste, satisfaire ces revendications permettrait, enfin, de fidéliser les personnels, tout en améliorant leurs compétences et leurs conditions de travail.