AVENIR ? Vous pouvez préciser ?!?
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L’entreprise Poste commence à prendre de fâcheuses habitudes : impossible pour ses dirigeants de suivre une stratégie à plus de six mois sans changer quatre fois d’avis, au gré des changements de personnes au sein de la direction.
Inquiétant pour notre avenir... Nous avons souscrit un instant à la thèse du « Ils veulent pas nous dire ». Nous pouvons désormais sans risque penser qu’ils ne peuvent pas nous dire... Et ce flou incessant sur notre avenir attise craintes et scepticisme sur les RGP parisiens. Voire aussi de la résignation. Et là , la direction se régale ! Plus de révoltes, plus d’espoir, moins de syndiqués et une autoroute pour La Poste qui franchit cheveux au vent les limites du socialement acceptable sans voir poindre de rébellion.
Nous relevons notamment :
à¢â‚¬Â¢ Un certain nombre de chefs d’établissement qui s’affranchissent des règles du dialogue social signé en décembre 2004 ;
à¢â‚¬Â¢ Des suppressions d’emplois injustifiées dans la plupart des bureaux parisiens ;
à¢â‚¬Â¢ Des mutualisations caisse-compta très critiquables, tant au niveau éthique que de l’emploi du temps ;
à¢â‚¬Â¢ La multiplication des retours qui donnent aux agents l’impression de passer leur vie à La Poste (sensation pas forcément agréable...) ;
à¢â‚¬Â¢ La multiplication des désignations, au support d’une législation floue (jurisprudence de 1950 du Conseil d’Etat qui limite le droit de grève pour certaines personnes « indispensables ») et qui remet en question le droit de grève.
De cette liste non exhaustive ressort toujours le même constat : le mépris pour le personnel. Et quand La Poste s’épanche dans les journaux pour valoriser son éthique, son goà »t pour le dialogue, sa priorité pour le service public, il y a de quoi s’étrangler !