Ne pas confondre và…“ux pieux et efficacité !

Le rà´le d’un CHS/CT

Cette instance de concertation très importante n’est pas un « théâtre », même s’il y a différents acteurs. Son rà´le est de planifier des actions concrètes pour changer les réalités subies par les salariés, de vérifier leur réalisation et les moyens attribués. Déposer des và…“ux relève d’une conception archaà¯que, qui fige les positionnements pour, en réalité, n’obtenir aucun résultat concret, mais qui permet de se faire de la pub. Au passage, on renvoie le non-résultat à ceux qui ne se prêtent pas à ce jeu stupide qui renforce la direction, elle qui voudrait transformer les CHS/CT en instance de validation des réorganisations qu’elle opère. L’enjeu n’est pas là  : l’enjeu est d’obliger les représentants de La Poste à remplir pleinement leur responsabilité en matière de santé au travail, bien au-delà des simples déclarations d’intentions d’en faire une priorité nationale pour l’entreprise ! C’était d’ailleurs le sens de la déclaration de la CFDT dans ce CHS/CT, où nous avons pointé les dysfonctionnements forts dans différents centres, dont la DOTC moyens propres, qui est loin de donner l’exemple !

Informer n’est pas tromper !

Lorsque la CGT affirme, sans rire, qu’à cause de la CFDT, les travailleurs sur écran n’auront pas le matériel demandé (des écrans plats), c’est omettre (sciemment) de dire que le CHS/CT est consultatif, et que la priorité est avant tout d’avoir du matériel informatique en état. C’est comme si on s’occupait de la carrosserie et pas du moteur. De plus, les và…“ux publiés dans le tract ne sont pas les mêmes que ceux réellement soumis.

Pour conclure : se poser enfin la vraie question !

La CGT mérite-t-elle vraiment sa place de 1ère organisation syndicale ? Elle l’est depuis toujours à La Poste. Est-ce que pour autant elle a pu peser, négocier, obtenir des contreparties aux décisions patronales ? NON, jamais ! Elle s’enferme dans une pratique et dans une conception syndicale qui l’empêche de négocier autrement que dans un cadre traditionnel de gagnant-perdant. Et à ce jeu-là , ceux qui perdent le plus souvent, ce sont les travailleurs !

Alors oui, nous osons le dire : la CFDT est à la DOTC Paris Sud, la seule véritable alternative au syndicalisme de pure contestation, qui apparaît dans les habits du grand « chevalier blanc » du syndicalisme, mais qui est sur le fond, stérile, tout en faisant le jeu de patrons peu enclins à changer leur mode de relation sociale ! Notre démarche est beaucoup plus exigeante, plus difficile, moins démagogique, mais plus responsable, plus intelligente, plus en prise avec les réalités, et surtout, avec une représentativité accrue, beaucoup plus efficace ! La CFDT n’est la voix que d’elle-même et de ses adhérents, de plus en plus nombreux à la DOTC Sud (dont beaucoup viennent d’ailleurs de la CGT). Elle pratique pleinement, dans ses statuts, dans sa démarche revendicative, le principe de l’indépendance syndicale à l’égard de tous les pouvoirs, notamment ceux des partis et groupuscules politiques ! D’autres ne peuvent en dire autant...