Vaugirard : Plus jamais ça !

vendredi 1er mars 2013
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Le siège, loin d’être exemplaire dans l’attention au bien-être des postier et des postiers.
Pourquoi faut-il que la souffrance atteigne des sommets pour que le malaise ressenti
donne le vertige ? Pourquoi faut-il que de nouveaux drames endeuillent la communauté
des postiers pour faire comprendre le degré d’urgence à traiter l’arbre des causes à l’origine de ce mal-être ? Aujourd’hui, c’est le siège de Vaugirard qui est pris dans
une tourmente pourtant tellement prévisible

Le siège, loin d’être exemplaire dans l’attention au bien-être des postier et des postiers

Pourquoi faut-il que la souffrance atteigne des sommets pour que le malaise ressenti
donne le vertige ? Pourquoi faut-il que de nouveaux drames endeuillent la communauté
des postiers pour faire comprendre le degré d’urgence à traiter l’arbre des causes à l’origine de ce mal-être ? Aujourd’hui, c’est le siège de Vaugirard qui est pris dans
une tourmente pourtant tellement prévisible.

La CFDT n’instrumentalisera pas les derniers événements tragiques survenus. Ce n’est pas, et ça n’a jamais été son approche. Nous nous associons à la douleur des proches de Nicolas Choffel en leur témoignant notre profonde solidarité.
Mais en revanche, il est de notre rà´le de chercher des réponses, il est de notre responsabilité d’organisation syndicale d’alerter le CHS-CT du siège pour qu’il remplisse pleinement sa mission de protection des personnels, confrontés à des systèmes managériaux impitoyables, à des organisations de travail anxiogènes, à des jeux de pouvoir, à des charges de travail trop importantes, ou à l’inverse, aucune charge du tout, ce qui n’est pas mieux !
Eh oui, ce n’est pas parce qu’on est au siège, à Vaugirard, que l’on est pour autant à l’abri.

Pourquoi plusieurs jours pour une communication aux personnels du siège ? Pourquoi le
dispositif d’appui IAPR, malheureusement bien rà´dé dans les métiers et dans les établissements de production, ne s’est-il pas mis en place de suite ? Au-delà de ces questions, la CFDT attend que soit éradiqué tout ce qui concoure à favoriser des gestes de désespoir.
Que cela passe par une enquête, externe ou interne, diligentée par le CHS-CT (qui se réunit mardi 5 mars en séance extraordinaire), par une étude d’impact des organisations de travail sur les RPS, peu importe : la CFDT exige des résultats concrets rapidement. Il y a urgence ! Au-delà des seuls personnels du siège, c’est aujourd’hui tout le discours sur « La Poste, entreprise pionnière en matière de qualité de vie au travail », qui est en jeu ! En effet, au sortir du Grand Dialogue, après la ratification de l’accord Qualité de Vie au Travail et ses immenses chantiers de négociation qui vont s’ouvrir, devant les manoeuvres des métiers qui ont repris leur bonhomme de chemin pour réorganiser et restructurer à qui mieuxmieux, c’est la place, le rà´le, et la crédibilité du « Corporate » qui sont clairement posés !

Cette place, ce rà´le et cette crédibilité dépendent intrinsèquement de la façon dont les personnels du siège de Vaugirard percevront l’amélioration ou non de leur environnement de travail. Et même si les situations sont très diverses d’un service à un autre, d’une organisation à une autre, d’un manager à un autre, on ne devine pas, on sait ce qu’il se passe ! Alors arrêtons- nous un moment