Une pleinière décoiffante

LA VENTE DES QUARTIERS

Comme vous le savez celle-ci se déroulera le 30 octobre. Jusque là nous direz-vous, ce n’est pas un scoop. Mais attendez la suite. Car en la période, les choses ne sont plus si simples. Et notre chère Direction locale, toujours fâchée de ne pas avoir mené son bébé à terme, nous trouve de nouvelles idées plus qu’innovantes. Pour exemple, l’avenir des attributaires. D’ordinaire, le lendemain de la vente des quartiers, les agents dans l’impossibilité d’acheter une tournée se voyait convié à choisir leur attribution sur un des quartiers vacants. Quartier sur lequel il restait positionné jusqu’à la prochaine vente. Demain, l’attribution s’effectuera de la même façon. En revanche, on pourra faire appel à lui à chaque fois qu’il y a un trou sur l’ensemble du bureau. En clair, notre chère Direction locale envisage de faire des attributaires des rouleurs de bureau.
Pour la CFDT : Ces fantasmes sont pour nous inacceptables. Si le grand dialogue préconise d’innover encore faut-il le faire en faveur des facteurs et factrices de Paris 17. Les agents attributaires ne doivent pas servir de variable d’ajustement sur l’ensemble du bureau.

CONDITIONS DE NOS COLLEGUES NOUVELLEMENT EMBAUCHES

Comme nous, vous avez certainement découvert que nos collègues dernièrement CDIsés ont été affecté sur un régime de travail les obligeant à être en repos tous les mercredis, à travailler tous les samedis et à rouler sur tout le bureau. Certains de nos dirigeants seront tentés de vous dire qu’ils ont eu le choix. Or, de qui se moque-t-on ? Nous le savons tous qu’ils n’avaient aucune possibilité de refuser si ce n’est de continuer dans des emplois précaires (CDD, intérim).
Bien entendu, ce nouveau régime de travail n’est pas répertorié dans ceux existants sur Paris 17 PDC. Il n’a jamais été présenté aux organisations syndicales ni aux élus CHSCT.

Pour la CFDT : Nous ne pouvons pas cautionner de telles pratiques. Pour nous, avant d’imposer un cycle de travail inexistant dans l’organisation actuelle, la Direction locale aurait du nous en parler. Nous aurions pu en débattre en bonne et due forme. Mieux, on aurait pu consulter l’ensemble d’entre vous. Peut-être que parmi les facteurs et factrices de Paris 17, certain(e)s collègues ayant des enfants en bas âge auraient souhaité avoir leur mercredi de repos.

EN CONCLUSION

Lorsque nous vous disions qu’elle était fâchée, reconnaissez que nous étions dans le vrai. Tout aujourd’hui est prétexte à modification. D’ailleurs les choses ont été clairement dites par notre Direction locale : « en l’absence de projet d’expérimentation, il n’y a plus aucun engagement de notre part ». En clair, tout est permisà¢â‚¬Â¦ La CFDT ne continuera pas à laisser faire sans réagir. Rappelons que nous sommes censés être en période de grand dialogue. A ce titre, vous vous étiez exprimés lors des groupes d’écoute. Cela ne doit pas rester sans suiteà¢â‚¬Â¦