Kaspar-Bailly : Y’a plus qu’à ...

Ce que les postier-e-s ont dit lors de ces tables rondes.

à¢â€” Concernant le contenu, les conditions et l’organisation de leur travail, ils veulent par exemple :

– Disposer du temps réellement nécessaire à l’exécution de leur travail.
– Des rythmes de travail moins intensifs (ex : l’abus de la sécabilité, le 6jours/7à¢â‚¬Â¦).
– Ne plus être dans un entre-deux organisationnel permanent afin de pouvoir se "poser" et intégrer les changements.
– Connaître le "pourquoi" des projets, ce qu’ils ont à y gagner et que leur avis soit pris en considération en amont.
– Une véritable présence managériale lorsqu’elles ou ils travaillent sur un site distant.
– Que la culture de la qualité prédomine sur la culture du chiffre.
– Que l’organisation de leur travail se concilie davantage
avec l’organisation de leur vie privée (télétravail, aménagement des horaires, maitrise des congés, temps partiel choisià¢â‚¬Â¦).
– Une amélioration significative de leur environnement de travail (locaux, équipements, salles de repos, climatisation, informatique, véhiculesà¢â‚¬Â¦).
– Une plus grande participation de La Poste à leurs frais de restauration et de transport.
– Pouvoir exprimer leurs difficultés par le biais d’un canal d’écoute non hiérarchique.
Pour l’encadrement :
– Davantage d’autonomie, de marge de décision, de soutien et de reconnaissance.
– La fin du "tout prioritaire".
– Un reporting moins complexe et chronophage.
– L’arrêt des injonctions et des sollicitations contradictoires.
– Une clarification des rà´les et des responsabilités.
– Des moyens pour assurer un véritable management de proximité sur les sites distants.
– Davantage de cohérence dans le déploiement des changements, un accompagnement RH plus solide et individualisé.
– La fin des journées et des semaines de travail à rallonge.
– Pouvoir davantage valoriser et reconnaître l’investissement de leurs collaborateurs.

à¢â€” Concernant leur santé et la prévention dont elle doit faire l’objet, là encore les attentes des postier-e-s sont claires et nettes. Elles et ils veulent entre autres :

– Avoir un accès plus simple aux médecins et aux assistantes sociales.
– Une prise en compte de leur inaptitude par une meilleure adaptation de leurs postes de travail.
– Qu’ils soient mieux accompagnés lors d’un retour au travail après une absence longue.
– Que La Poste prévienne et répare la pénibilité physique et les troubles musculo-squelettiques, par exemple : en aménageant les fins de carrière.
Pour l’encadrement :
– être formé à la détection des signes, même faibles, de mal-être
– Que leurs alertes concernant des agents en difficulté soient sérieusement prises en compte.
– Un dispositif d’écoute dédié à l’encadrement.

à¢â€” Concernant leur évolution professionnelle elles et ils ont dit vouloir :

– Des entretiens à la demande avec un gestionnaire de carrière.
– Un accompagnement RH en matière de formation, orientation et mobilité.
– De véritables parcours, des passerelles inter-métiers et pouvoir passer plus facilement du fonctionnel vers l’opérationel et inversement.
– Des formations et des modalités de formation réellement adaptées à leurs besoins (stopper l’usage abusif du e-Learning).
– Que soit développé le tutorat et organisé la transmission des savoirs.
– Des formations personnalisées et une incitation à l’utilisation du DIF.
– Que soit préféré le recrutement interne et que les processus de promotion et recrutement soient mis à plat (appels à candidature, jurys, postes proposés, bourse d’emploi, quotasà¢â‚¬Â¦).
– Que soient anticipés les transferts de compétences et que l’acquisition des dites compétences fasse évoluer leur classification