Début des négociations sur les augmentations

vendredi 2 décembre 2011
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La Direction met en avant la crise

La 1ère réunion de négociation a eu lieu jeudi 24 novembre. La Direction n’a pas avancé de chiffres mais le ton est donné :

 « La situation est compliquée »,
 « La crise est passée par là  »,
 « Les résultats sont moins bons que l’année dernière »,
 « L’heure est à la maîtrise budgétaire »,
 « L’égalité professisonnelle n’est plus un sujet », à¢â‚¬Â¦.

Difficile de ne pas comprendre que pour La Banque Postale, il ne faut pas s’attendre à autant d’augmentation que l’année dernière et qu’elle ne souhaite pas la reconduction de l’enveloppe spécifique pour l’égalité professionnelle.

La CFDT met en avant le pouvoir d’achat

 Une enveloppe globale d’augmentation à la hauteur d’une banque que P. Wahl qualifie de « solide dans la crise »,
 Des minimas pour les techniciens et pour les cadres tenant compte de l’inflation,
 Une redistribution large correspondant à l’effort collectif, plus de 95% des salariés ont été notés en 2010 conformes (au moins) au poste,
 Une enveloppe distincte pour les promotions afin de ne pas contraindre les managers à prendre sur les augmentations de l’équipe pour revaloriser ces promotions,
 Une enveloppe spécifique pour l’égalité professionnelle, car si les statistiques montrent de bons résultats, des cas individuels subsistent toujours et doivent être régularisés, sans impacter l’enveloppe globale
 Un dispositif d’abondement maintenu et revu dans ses montants à la lumière des récents accords d’intéressement et de participation,
 La revue des éléments annexes à la rémunération : restauration, frais de déplacement, à¢â‚¬Â¦


Attention au culte de la « sur-performance » :

Pour la CFDT, les augmentations ne sont pas réservées aux « sur-performants ».
Si la banque est « solide dans la crise » c’est grâce au travail collectif de la majorité des salariés effectuant correctement leur travail (95% en 2010 selon les chiffres donnés par la Direction).