Consternant, mais le travail continue

Et nous n’allons pas dire « grâce aux autres » quand c’est bel et bien la CFDT qui négocie et obtient des avancées même si cela crée visiblement des frustrations chez certains.

Pas plus que nous ne rappellerons la longue liste des reproches que l’on pourrait faire à nos collègues, avec en tête le refus de s’associer à la défense des agents contre leur hiérarchie (rappel aux espaces Entreprises, entre autres..) car les différences de point de vue existent.
Rappelons-leur simplement que notre syndicalisme est une démarche tournée vers la recherche de résultat à travers la négociation (et ensuite éventuellement le conflit) d’où un niveau d’information différent sur l’avancée des dossiers en cours, comme le samedi sur trois à la collecte ou le I.3 dans les espaces Entreprises. Ce qui nous permet de dire que sur tel ou tel sujet la grève est inutile puisque NOUS savons que le résultat est déjà obtenu.
Ici finissent les explications de notre stratégie et nous ne commenterons pas celles des autres. Chacun est ensuite libre de juger.

Revenons plutà´t sur l’actualité du centre.

Le samedi sur trois à la collecte se mettant en place en novembre, des répercussions étaient attendus sur les horaires pour les équipes de la production. Quatre versions sont proposées par la direction :

– Version 1

Changement d’horaire

– Version 2

Changement d’horaire

– Version 3

Dans cette version les mixtes sont au samedi sur trois :

Changement d’horaire

– Version 4

Dans cette version les mixtes sont au samedi sur trois :

Changement d’horaire

Comme nous l’avions dit, le changement sur la fin de vac du samedi est de 15 minutes max pour la production et deux de ces versions proposent le samedi sur trois aux mixtes (comme quoià¢â‚¬Â¦). Cependant d’un scénario à l’autre, des efforts sont demandés à certains services. Une plénière aura lieu jeudi 26 aoà »t pour discuter des questions des mixtes (tous services confondus) ou de l’organisation de la collecte.
Il n y a pas de version parfaite, car chacune d’entre elles comporte ses avantages et ses inconvénients, notre objectif sera donc de faire en sorte que tout le monde s’y retrouve.

Allons négocier !

Au sortir de la plénière, des bilatérales viendront clore le chapitre échanges : direction/syndicats, pour voir mi novembre la mise en place d’un accord signé, qui entérinera pour 18 mois minimum l’organisation et les régimes de travail de la PPDC, chacun devra alors assumer ses choix signer ou non, assumer les responsabilités d’un accord ou non.
La CFDT tâchera d’y inclure le pyramidage des emplois par service, histoire de préciser qui fait quoi, et à quel grade.

Contrà´le des arrêts maladie ; non au flicage !

Les contrà´les des arrêts de maladie par « MEDICA EUROPE » anciennement « SECUREX », révoltent : cette impression d’être suspectés de « maladie imaginaire » occasionne de l’amertume et des rancà…“urs. Les entretiens de retour sont également ressentis comme du « flicage » De plus, les cas de situations conflictuelles se sont multipliés : inaccessibilité de l’immeuble, défaillance des interphones, non-déclinaison de l’identité du médecin, raison de sa venue, et surtout, confusion sur les horaires de sorties. Dans ce contexte, il est nécessaire de connaître ses droits et devoirs pour combattre ce qui pourrait relever du « flicage » et nous orienter vers un renforcement du rà´le de prévention auprès des CHSCT, au niveau des établissements et de la DOTC. C’est pourquoi la parution du décret de septembre 2007, sur les heures de sorties autorisées et l’article L315-2, alinéa 9 du code de la sécurité sociale offre une ouverture syndicaleà¢â‚¬Â¦

– Heures de sorties : enfin de la logique !

La contrainte des heures de sorties a été statuée par ce fameux décret de septembre 2007. Désormais, les personnes en arrêt de maladie doivent être disponibles à leur domicile de 9h00 à 11h00, et de 14h00 à 16h00, afin que la validité de l’arrêt puisse être contrà´lée. Ne pas oublier, ce décret est toujours d’actualité, bien au contraire, il renforce la lutte contre les « arrêts de complaisance » qui maintenaient une suspicionà¢â‚¬Â¦auprès des ressources humaines !

– Contrà´les MEDICA EUROPE : sortir du flicage !

Contrà´ler la validité d’un arrêt de maladie fait partie des droits d’un employeur ou de la Sécurité Sociale. Par ailleurs, la Poste grâce à la subrogation peut effectuer ces contres visites, car elle est le payeur des indemnités qu’elle se fait rembourser par la sécurité sociale (contractuels) ou la mutuelle (fonctionnaires) Mais ce droit a ses limites. D’autant plus que la CFDT a été interpellée par de nombreux agents concernant les dérives de la part des médecins de MEDICA EUROPE : non-communication du statut et de l’objet de la visite, heures de sorties inscrites de façon arbitraire (ce qui n’est pas légal) en cas d’absence du malade, etcà¢â‚¬Â¦ En quelque sorte, le rà´le de ces médecins s’est transformé en contrà´leur de présence et seulement ça !!!

C’est pourquoi nous faisons un rappel sur l’article L315-2 alinéa 9 du Code de la Sécurité Sociale :
– En cas de contrà´le et de consolidation par le médecin de contrà´le, le salarié peut immédiatement aller voir son médecin traitant qui éventuellement, poursuivra son arrêt de travail. Dans ce cas, l’employeur devra saisir la sécurité sociale pour une nouvelle contre visite.
– L’article L 315-2, alinéa 9 du code de la sécurité sociale dit qu’en cas de désaccord, une expertise peut-être demandée.

– En conclusion

Comme vous avez pu le constater, La Poste renforce ses contrà´les et s’octroie des droits que d’autres n’ont pas. Et pourtant la DOTC sud avait pris des décisions : ré-accueil, remontée des problèmes, ciblage des contrà´les,...

S’il est vrai qu’un postier en arrêt de maladie a des obligations, il a aussi des droitsà¢â‚¬Â¦Bref, pour la CFDT, c’est l’occasion d’agir syndicalement pour combattre ce système qui donne naissance à de l’amertume auprès des agents. La CFDT est prête à accompagner tout agent contractuel devant le conseil des prud’hommes ou tout fonctionnaire dans sa requête administrative. Le recours étant possible 5 ans en arrière pour les contractuels : contactez-nous, n’attendez pas !