La grève !

mardi 12 janvier 2010
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Postiers, postières, le temps est venu pour nous de se faire entendre. 2010 doit être l’année de la révolte des sans-grades que l’on n’entend plus, dont on ne se soucie plusà¢â‚¬Â¦ Pour la CFDT, le temps est venu de nous faire respecter. En effet, Paris 11 vient de subir une nouvelle réorganisation où la suppression de 10 postes de travail va entraîner des tournées plus longues et plus chargées, où la santé va être soumise à des cadences toujours plus soutenuesà¢â‚¬Â¦ Et malgré tous les efforts que les collègues de Paris 11 vont devoir fournir, aucune compensation n’a été validée ! Aussi, et sans prendre en traître personne, la CFDT réitérera pour la dernière fois ses revendications : au cas où la surdité patronale ne serait pas guérie, le 18 janvier, jour de mise en place de la réorg, nous serons toutes et tous en grève !

SATISFAIRE NOS REVENDICATIONS !

Un projet, quel qu’il soit, doit-être discuté et négocié par toutes les parties prenantes en amont (dialogue social), pour pouvoir aboutir à des résultats concrets. àƒâ€¡a n’a rien d’exceptionnel, mais si la mauvaise foi rend le dialogue stérile, alors nous estimons que l’on se moque de nous et que la « boîte » veut passer en force ! La seule chose qu’il nous reste, c’est la grève ! Si nous ne faisons pas de la recherche du conflit un objectif en soi, la CFDT n’exclut pas ce moyen de pression pour ouvrir des portes fermées ! Aujourd’hui, nous constatons qu’aucun effort venant de la direction du centre n’a été fait, la CFDT a, de son cà´té, joué son rà´le en aidant des collègues à partir en province ou ailleurs. Or grâce à ce travail, la direction est retombée sur ses pattes quant au volet RH sans qu’il n’y ait trop de surnombres à gérer. Pour autant, a-t-elle répondu aux revendications légitimes que nous portons ? La réponse est NON !

C’est pourquoi la CFDT estime que les revendications portées à la connaissance du chef de centre doivent être réexaminées dans les plus brefs délais. La CFDT réitère donc ses demandes :
 3 RC pour tout le personnel ;
 Une compensation pouvant aller jusqu’à 500 à¢â€šÂ¬ pour tous les démontés (même s’ils ont retrouvé un quartier).

Ces revendications sont un préalable au maintien du préavis pour le lundi 18 janvier 2010. Si nous sommes ouverts à la négociation, il faut être au moins deux pour négocier véritablement ! La balle est dans le camp de la direction. En attendant les réponses qu’elle nous apportera, nous devons nous préparer à agir ! Plus qu’une question de conflit, c’est une question de dignité : se faire respecter, c’est le B.A.-ba du syndicalisme !


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