Le journal d’info des salariés de Chronopost

jeudi 1er octobre 2009
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Chronopost : la vérité des chiffres

L’effectif de Chronopost est de 3 498 salariés dont 3 348 CDI et
150 CDD. Parmi ceux-ci, 1 793 ouvriers, 794 employés, 443 agents de maîtrise et 468 cadres.

 2 632 salariés sont à 35 heures, 385 à temps partiel et 481 (cadres) sont au forfait jours.
 975 emplois sont occupés par les femmes contre 2523 pour les hommes.
 1 416 salariés ont une ancienneté comprise entre 0 et 5 ans, 988 entre 5 et 9 ans, 612 entre 9 et 15 ans et 482 entre 15 ans et plus.
 512 salariés sont considérés comme travailleur de nuit dont 457 O/E et 55 agents de maîtrise.
 72 agences et antennes sont disséminées sur le territoire national (DOM-TOM et Corse compris), réparties en 5 directions régionales.
 Les salariés sont représentés par 5 organisations syndicales représentatives (CFDT, CFECGC, CFTC, CGT et FO) et par plus de 220 délégués du personnel. La CFDT est la 2e organisation syndicale en représentant 27,30% des salariés.

Droit du travail : convention de rupture

Séparation à l’amiable entre employeur et salarié, création d’un contrat de mission d’une durée maximale de trois ans :
voici deux des principales dispositions de l’accord conclu le 11 janvier 2008 entre le patronat et les syndicats et approuvé par le sénat et l’assemblée nationale. Sa principale innovation est la rupture dite « conventionnelle »
du contrat de travail qui n’est, ni un licenciement ni une démission. Pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un licenciement déguisé, le texte prévoit un délai de rétractation de quinze jours pour l’employeur et le salarié. Passé ce délai, la convention est homologuée.

De plus, la « convention de rupture » doit être transmise à la direction du travail. Cette rupture conventionnelle donne droit à une indemnité équivalente à celle d’un licenciement, laquelle est alignée sur l’indemnité due en cas de licenciement économique, soit 1/5e de mois par année
d’ancienneté. Le texte précise par ailleurs le nouveau contrat « à objet défini » pour les cadres, d’une durée maximale de 36 mois. Il fixe aussi la durée maximale de la période d’essai, qui va de deux mois (ouvriers et
employés) à quatre mois (cadres).

Les élus CFDT présents à vos cà´tés

 A Strasbourg, la CFDT a initié une plainte au Tribunal de Grande Instance. Suite à une grève locale, la direction avait fait appel à des
intérimaires pour remplacer les salariés Chronopost grévistes. Le
parquet a soutenu notre demande et l’affaire suit son cours devant
la Cour de cassation. A Gentilly, le responsable RRH a tenté
maladroitement de contester la désignation d’un délégué syndical
CFDT. Au tribunal et devant la solidité de notre dossier, la DRH
a préféré renoncer.

 Sur le site de Roissy Transit, la direction ayant décidé de fermer le HUB les dimanches 2, 9 et 23 aoà »t, les responsables locaux ont voulu imposer la pose de jours de congés payés aux salariés concernés. Constatant cette illégalité, la CFDT est intervenue pour faire « imposer »
le droit et ainsi obliger la direction à faire marche arrière.

 Au siège social, les salariés étaient victimes d’intoxications alimentaires suite aux repas pris au soi-disant « restaurant d’entreprises ». Devant la carence du CHSCT local (FO), la CFDT a interpellé la direction au CE et
a été à l’initiative du lancement d’une pétition. Devant son ampleur, la direction a décidé d’une action à l’attention du gérant du restaurant. Il s’avérait qu’il y avait de graves manquements d’hygiène et l’utilisation de produit périmés !!!

 A Chilly, devant l’incohérence de certaines classifications, un air de
favoritisme et de copinage au détriment de certains salariés
ayant pourtant de l’ancienneté, la CFDT a demandé avec fermeté
et a obtenu le respect des accords d’entreprise et la mise en place
d’une dynamique permettant des évolutions de classifications pour
ces salariés « oubliés » !!!

 A Nice, une véritable chasse aux salariés était ouverte !!! Convocations et licenciements (1 salarié licencié et 2 convocations en moins de 15 jours), pressions et discriminations, voilà pour le menu quotidien des salariés. La CFDT a dénoncé avec fermeté cette attitude moyenâgeuse et indigne de l’entreprise. Les choses semblent s’apaiser mais nous resteront plus que vigilants.

Actualité générale : négociations tous azimuts !

Comme jamais auparavant, nous connaissons depuis vingt mois
une période de négociations très importante qui a commencé au
mois d’octobre 2007 par la négociation de la GPEC, poursuivie ensuite par celle des salaires 2008, puis par l’intéressement au mois de mai et celui du Temps de Travail en juin. Dans la foulée, les élections du Conseil d’Administration eurent lieu, suivies de peu par la négociation sur le handicap qui a clà´turé une année 2008 harassante. La CFDT a signé les accords sur l’intéressement et celui sur le handicap, car ils représentent une nette avancée.

En 2009, les négociations sur les salaires aboutirent à un accord qu’a signé la CFDT mais avec un malaise lié à la gestion du mérite. En juin, la Direction a ouvert la négociation sur la mise en place d’un CHSCT national, cette négociation est actuellement suspendue.

Nous attendons normalement à la rentrée la négociation sur la
participation,
celle des seniors et surtout l’attendue négociation sur les classifications. Un planning bien chargé. Rien de tel pour motiver la CFDT !!!


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