Prime au mécontentement

mardi 3 mars 2009
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La CFDT demeure très critique, dubitative sur les choix de la Poste en matière de reconnaissance du travail ! Le « travailler plus pour gagner moins » décrété par la Poste servira, à n’en pas douter, de détonateur à la grogne sociale. Les critères définis par la Poste au travers du choix des indicateurs n’ont pour objectif unique, que de faire des économiesà¢â‚¬Â¦

Prime 2009 : des critères en trompe l’à…“il !

Il semble que la Poste ait décidé de mettre au point un nouveau concept de prime qui vise non pas à attribuer une récompense mais bel et bien à démotiver les postiers.

Rentrer dans le détail des critères nationaux obligatoires et locaux choisis pour déterminer le montant de la prime provoque « un mal être au sein des facteurs » !

Ce qu’il faut retenir et qui fera l’effet de bombe sociale à retardement, c’est le retour en force de la sécabilité qui est aujourd’hui utilisé à outrance même lors d’absences programmées. Tout refus de cette sécabilité par un facteur provoquerait une sanctionà¢â‚¬Â¦La CFDT dénonce ces dérives qui ne cesse d’alourdir la charge du travail des facteurs. C’est en plus une sécabilité pure, sans recours à la FTV ! Une sécabilité qui pèse sur les seules épaules des facteurs de l’équipe ! Une sécabilité qui aura pour effet d’accroître les arrêts de travail. La Poste se sert de la loi SARKOZY du 20 aoà »t pour mieux pressurer les agents.

Suivez bien la logique de la Poste, une logique discriminante pour la CFDT . Chaque critère, et notamment celui de la sécabilité aura un impact sur les autres critères (ACT, ATM, sinistres..). Un effet domino, cascade, un effet « déprimant » visant à réduire ou mieux encore à retirer la prime. Pire, si un agent tombe gravement malade avec le ratio de 5 jours décomptés pour 1 jour de maladie est-ce lui qui devra de l’argent à la Poste ?

Conclusion

La Poste a fait le choix délibéré de durcir les critères d’attribution de la prime. Une décision dictée par des raisons purement financières, visant à faire des économies sur le dos des facteurs.

La CFDT alerte la Poste sur les conséquences d’une telle politique et dénonce cette stratégie, dénuée de dialogue social dans laquelle le pouvoir d’achat des postiers est occulté.

La CFDT a toujours été contre cette fameuse prime et elle le restera surtout sur les effets pervers qu’elle risque d’engendrer sur les conditions de travail et sur les cadences.


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